Achats responsables : le vrai coût dépasse le prix d’achat

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Le prix le plus bas n’est pas toujours la meilleure affaire. Derrière un coût d’achat attractif, se cachent souvent des dépenses invisibles — financières, sociales ou environnementales. C’est là que le TCO (Total Cost of Ownership, ou coût total de possession) entre en jeu.

Petits prix, grands risques : l’illusion du bon plan

L’enquête récente de l’UFC Que Choisir sur les plateformes Temu et Shein (voir l’enquête complète ici) a mis en lumière une réalité dérangeante : des prix cassés peuvent cacher des produits non conformes, dangereux ou issus de chaînes d’approvisionnement opaques.

Ces conclusions ne concernent pas seulement les consommateurs particuliers. Elles parlent aussi aux entreprises.
Dans les achats professionnels, la tentation du « moins cher » existe partout — mais un prix bas peut rapidement se transformer en coût élevé : retards, non-qualité, service après-vente, image ternie…

Le prix d’achat, c’est le début de l’histoire. Le TCO, c’est la vérité à la fin.

Comprendre le TCO : au-delà du prix d’achat

Le TCO (Total Cost of Ownership), ou coût total de possession, ne se limite pas au montant affiché sur le bon de commande.
Il englobe tous les coûts directs et indirects liés à un achat tout au long de son cycle de vie :

  • Acquisition : prix d’achat, transport, frais d’import.
  • Utilisation : consommation, maintenance, formation, stockage.
  • Fin de vie : recyclage, remplacement, gestion des déchets.

En d’autres termes : ce n’est pas le prix que vous payez qui compte, mais ce que cela vous coûte vraiment sur la durée.


Un fournisseur moins cher à l’achat peut, au final, générer davantage de dépenses lorsqu’on additionne les coûts cachés : maintenance, retours produits, service après-vente ou perte de productivité.
À l’inverse, un partenaire fiable et durable peut représenter un meilleur investissement global, même si son prix initial semble plus élevé.

Le piège du bas coût

Le « petit prix » attire, mais il cache souvent des risques multiples :

  • Non-qualité : un produit qui casse vite coûte deux fois.
  • Retards et dépendance : un fournisseur low cost peut fragiliser vos délais et votre image.
  • Impact social et environnemental : conditions de travail douteuses, empreinte carbone élevée, production jetable.

Dans un contexte où les entreprises sont de plus en plus évaluées sur leur impact global, ignorer ces aspects devient risqué.

Les réglementations comme la CSRD (Corporate Sustainability Reporting Directive) ou le devoir de vigilance obligent désormais à plus de transparence dans les chaînes d’approvisionnement.

TCO et achat responsable
Le TCO n’est donc pas qu’une notion économique, c’est aussi une boussole RSE.

Intégrer le TCO dans une démarche d’achats responsables

Adopter une approche TCO, c’est changer de regard sur la valeur.
Ce n’est plus « combien ça coûte aujourd’hui », mais « combien ça rapporte demain ».

Voici quelques leviers simples pour intégrer cette logique :

  • Lister les coûts cachés dès le départ : maintenance, énergie, temps passé, non-qualité.
  • Comparer la durée de vie réelle des produits.
  • Évaluer les fournisseurs sur des critères RSE : origine, impact social, empreinte carbone.
  • Former les acheteurs et décideurs à cette approche globale.
  • Mesurer les gains : un TCO bien géré réduit les risques et améliore la performance durable.

Cette démarche transforme le rôle de l’acheteur en acteur stratégique de la performance responsable.

Vers une vision plus globale de la RSE

Chez Lolibri, nous croyons qu’un achat responsable n’est pas une contrainte, mais un levier de performance durable.
C’est tout le sens de notre approche : « Votre performance dans le bon sens ».

Le TCO est une porte d’entrée vers une réflexion plus large sur la RSE.
En intégrant les impacts environnementaux, sociaux et économiques dans la stratégie globale, les entreprises gagnent en cohérence, en crédibilité et en résilience.

Il ne s’agit pas seulement d’acheter mieux, mais de penser plus loin :

  • Comment mon entreprise crée-t-elle de la valeur durable ?
  • Quels partenariats favorisent un impact positif ?
  • Quelle image je veux donner à mes clients et collaborateurs ?

Conclusion : le vrai coût, c’est celui qu’on ne voit pas

Les prix bas font de belles promesses, mais la performance durable exige de regarder plus loin.
Le TCO rappelle que chaque euro dépensé a un impact, et qu’un bon achat se mesure sur la durée, pas sur le ticket de caisse.

Les acheteurs, dirigeants et responsables RSE ont aujourd’hui une responsabilité : faire du coût total un réflexe, et du bon sens une stratégie.

Et si vous souhaitez passer du constat à l’action, découvrez Loli Strat : la démarche stratégique signée Lolibri pour repenser votre performance dans le bon sens.

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